L’Humanité a publié le 9/12/2011 un article suite à l’audience du 8/12 au TGI de Lille.
L’article est assez critique sur les techniques employées par le film, mais accepte le principe selon lequel la fin justifie les moyens :
« Gros plan sur des tics nerveux, arrêts sur image pesant sur un sourire béat… Sophie Robert n’a reculé devant rien pour discréditer les psychanalystes, anti-héros risibles de son « documentaire ». Peu importe que le Mur ne fasse pas honneur au genre, là n’est pas son but. Financé par l’association Autistes sans frontières, il vise simplement à promouvoir les méthodes éducatives aux dépens de la psychiatrie, jugée « inadaptée » et « dépassée ». »
L’article juge également que le procès n’est qu’une bataille entre comportementalistes et psychanalyse et préfère la complémentarité proposée par Pierre Delion:
« Cette affaire, jugée hier par le tribunal de Lille, n’est en réalité qu’une bataille de plus dans la guerre qui oppose depuis plus de dix ans les comportementalistes, partisans de l’évaluation et du résultat, à la psychanalyse. Une guerre qui laisse malheureusement peu de place à la complémentarité prônée par Pierre Delion dans une lettre ouverte en 2009,[…] »