Ouest France a publié le 27 février 2012 un entretien avec Gwendal Rouillard, député PS de la 5 e circonscription du Morbihan, et secrétaire du groupe d’études sur l’autisme à l’Assemblée nationale, à quelques jours de la fin de la législature.
L’entretien revient sur la proposition de loi de Daniel Fasquelle, les origines de l’autisme et la polémique suscitée par le film « Le Mur ».
Gwendal Rouillard rappelle que l’autisme est un trouble neuro-dévelopemental, et non pas une maladie mentale. Il déclare s’attaquer aux pratiques psychanalytiques. Il se félicite du film « Le Mur » car « Sur le fond, la réalisatrice pose une pierre à l’édifice du débat démocratique sur l’autisme. »
Extraits :
« Je m’attaque aux pratiques, pas aux personnes ni aux psychanalystes. Je rappelle, ceci dit, qu’il n’y a pas de diplôme sanctionnant la pratique de la psychanalyse.
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Je fais par ailleurs la distinction entre les psychanalystes qui s’arc-boutent sur le système, pour des raisons de business, et ceux qui évoluent.
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La France doit tirer les enseignements des résultats scientifiques qui démontrent, aux États-Unis ou ailleurs, le bien-fondé de nouvelles approches, notamment neurologiques.
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Sur le fond, la réalisatrice pose une pierre à l’édifice du débat démocratique sur l’autisme. De notre côté, les élus, nous avons posé un acte politique.
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Nous prenons rendez-vous avec les prochains gouvernement et parlement, quels qu’ils soient. Faisons évoluer les choses ensemble. »
Lire l’entretien sur le site de Ouest France