L’édition nationale du journal télévisé de France 3 a couvert la conférence de presse de la Haute Autorité de Santé du 8 mars 2012 sur ses recommandations en matière de prise en charge de l’autisme.
France 3 a donné la parole assez longuement aux associations qui sont déçues. Celles-ci espéraient voir la psychanalyse inscrite comme « non-recommandée » dans l’autisme. Pour Danièle Langloys, présidente d’Autisme France et experte auprès de la HAS, « l’expression « non-consensuelle » est difficilement supportable pour les familles ». Elle rappelle que la psychanalyse est inutile est conduit à une perte de chance pour les enfants. Florent Chapel, délégué général du Collectif Autisme, explique de toute façon un parent a aujourd’hui 80% de chance de rencontrer un psychanalyste. Le Député Daniel Fasquelle s’insurge : « on n’a pas besoin de mixer des méthodes efficaces [éducatives] avec des méthodes inefficaces [psychanalytiques] ».
Dominique Maigne, directeur général de la HAS, pense pour sa part qu’ « il n’y a actuellement aucune données permettant d’affirmer la pertinence de ces approches [psychanalytiques]. […] Il est temps [que les psychiatres] se remettent en question et qu’ils acceptent le principe d’une évaluation».
Malheureusement, les psychanalystes n’ont pas souhaité réagir sur France 3 et la journaliste de rappeler qu’en France « seulement 10% des enfants bénéficient de méthodes éducatives, souvent aux frais de leurs parents »