TF1 a décidé d’évoquer le débat entre la psychanalyse et l’autisme et les méthodes éducatives et comportementales à l’occasion de la sortie recommandations de la HAS sur l’autisme le 8 mars 2012.
Laurence Ferrari ouvre le sujet et évoque « une nouvelle ère qui pourrait s’ouvrir dans la prise en charge de l’autisme, l’approche psychanalytique qui règne en maître dans notre pays vient d’être désavouée par le Haute Autorité de Santé. Une victoire pour certaines familles qui demandent d’autres méthodes dans l’accompagnement des enfants autistes ».
Le reportage montre Jules en séance ABA et évoque le « parcours du combattant » des parents.
Jean-Luc Harousseau, président du Collège de la HAS, y explique que les méthodes psychanalytiques « n’ont pas fait le preuve de leur pertinence ». Il tempère « il n’est pas question de dire que l’on va sortir les enfants du milieu psychiatrique. On a besoin des psychiatres, mais on a aussi besoin des éducateurs. On a aussi besoin bien sûr des parents ».
Pour Olivier Grignon, psychanalyste, président du Cercle Freudien se focalise sur les moyens : « Quelle place on fait ou l’on ne fait pas, avec quels moyens pour les autiste ».
Le reportage se conclue sur le constat suivant : « diagnostics tardifs, manque criant de structures d’accueil, familles livrées à elle-même, autant de défit à relever face à un handicap déclaré grande cause nationale 2012 ».
Voir le reportage du JT de TF1 : « Autisme et soins : la psychanalyse mise à l’index »